Comment éviter de passer à côté de données avec l’arrivée du RGPD

Face à l’arrivée du RGPD, comment éviter de perdre un tiers de ses données ?

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Collecter un maximum de données (et surtout bien les collecter) est un des enjeux principaux pour l’ensemble des marques. Néanmoins, face à la croissance du taux d’adblocking, à la mise en application du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) et ainsi au fossé toujours plus important se creusant entre le traitement des différents types de cookies, des questions sont réellement à se poser.

Comment réussir à ne pas ressentir l’impact de ces éléments sur sa collecte et donc sur sa stratégie data-driven ? Comment préserver la quantité et la qualité de ses données ? Et si, à cause de ces éléments, votre Tag Management System (TMS) ne se déclenchait pas ? Vous êtes-vous posé la question du 1st party ?

Concrètement, la collecte est possible grâce aux cookies. Bien que par essence, un cookie est un simple fichier texte, il en existe pourtant, par la force des choses, deux types : soit déposés avec le nom de domaine courant de l’annonceur (1st), soit avec un autre nom de domaine (3rd). Or, à l’heure actuelle les cookies 1st et 3rd ne sont pas traités sur un même pied d’égalité, loin de là. Si les 1st sont traités avec bienveillance par les navigateurs et outils tiers, les 3rd ne le sont bien souvent plus : adblockers & navigateurs ne les laissant que très peu passer. En d’autres termes, une ségrégation des 3rd semble s’être progressivement bien installée. La CNIL recommande de les refuser par défaut[1], le texte actualisé de la directive ePrivacy exige que les navigateurs demandent aux utilisateurs s’ils souhaitent leur autorisation[2] – quand les navigateurs ne le font pas d’eux-mêmes automatiquement. Par exemple, la version web Safari 11 bloque la technique de suivi publicitaire des utilisateurs via une fonctionnalité nommée Intelligent Tracking Prevention[3]. Google, de son côté, a lancé un adblock natif pour son navigateur Chrome[4].

De manière générale, le taux d’adblocking avoisine actuellement en Europe les 32%[5].

Votre TMS doit ainsi s’adapter.

Pour que la qualité de collecte soit conservée, il faut prendre garde à ce que celui-ci, pour se déclencher (et déclencher les autres tags), fonctionne avec un tag 1st party. Car s’il est en 3rd, vous l’aurez compris, il se fera très probablement intégrer dans les listes des adblockers. Par conséquent, si vous avez mis en place dans votre TMS une technologie Onsite comme un tchat ou un outil de personnalisation, elle sera bloquée, inutilisable donc.

Hé oui ! Le TMS encapsule l’intégralité des tags (dont tous ceux de vos solutions technologiques, comme celui de votre CDP par exemple), donc s’il est bloqué, tout est bloqué.

Il est donc primordial que votre outil de collecte soit en 1st et ne vous fasse pas passer pas à côté de données qui pourraient s’avérer clés, notamment lorsque celles-ci sont au cœur de votre stratégie Data-driven. C’est votre écosystème technologique et, même plus, la croissance de votre société, qui dépendent de ce tiers de données en plus.

[1]https://www.cnil.fr/fr/cookies-les-outils-pour-les-maitriser

[2]https://go.forrester.com/blogs/17-01-27-not_only_gdpr_a_new_set_of_privacy_rules_is_here/

[3]https://www.theguardian.com/technology/2018/jan/09/apple-tracking-block-costs-advertising-companies- millions-dollars-criteo-web-browser-safari

[4]https://venturebeat.com/2017/12/19/chrome-will-start-blocking-ads-on-february-15/

[5] http://www.onaudience.com/files/adblock_report.pdf

En savoir plus

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